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Visiter Strasbourg : Les sites touristiques incontournables
jeudi 12 mars 2020
Le centre ville historique, la cathédrale, la Petite France, les ponts couverts, les fameuses maisons à colombages... Voici notre sélection des lieux à visiter absolument si vous êtes de passage à Strasbourg !
Dè sormais à seulement 1 heure 50 de Paris en TGV, Strasbourg est une destination touristique de tout premier plan. La capitale europè enne, fort de ses 2000 ans d’histoire, jouit en effet d’un hè ritage culturel et architectural unique : l’ensemble de son centre a d’ailleurs è tè classè patrimoine mondial de l’humanitè par l’UNESCO dès 1988 !
Dè limitè e par l’Ill et le canal du Faux-Rempart, la "Grande Ile" de Strasbourg est reliè e par 21 ponts et passerelles au reste de la ville, dont elle constitue le noyau historique. Elle renferme un ensemble monumental d’une richesse extraordinaire : la célèbre cathédrale de Strasbourg, les è glises Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux, ou encore Saint-Etienne, le Palais Rohan, l’Aubette... Autant de sites touristiques à ne manquer sous aucun prétexte lors de votre prochain séjour dans la cité alsacienne !
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LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG
Édifiée entre le XIe et le XVe siècle, la cathè drale de Strasbourg se dresse sur une large place pavè e comme au Moyen Age. Elle repose sur les fondations d’une ancienne basilique romane construite en 1015 par l’è vè‚que Wernher, de la famille des Habsbourg. Dè truite par un incendie, elle fut progressivement remplacè e par une nouvelle cathè drale. Presque trois siècles s’è coulèrent, du chœur reconstruit en 1176 à la flèche terminè e en 1439. Sa hauteur de 142 m. fit de Notre-Dame de Strasbourg l’è difice le plus è levè de la chrè tientè jusqu’au XIXe siècle.
Les fondations et quelques pierres dans la crypte sont les seuls vestiges de l’ancienne basilique. Vers 1225, l’arrivè e d’une è quipe venant de Chartres rè volutionna le cours de la construction. Un maiÌ‚tre d’œuvre dont le nom ne nous est pas parvenu initia les artisans locaux aux splendeurs de l’art gothique ignorè jusqu’alors. Il y laissa des chefs-d’œuvre inè galè s, tels le Pilier des Anges et les statues de l’Eglise et de la Synagogue.
(Photo : Christophe Hamm)
Dans le croisillon sud, des automates animent l’Horloge Astronomique. Cette horloge est un hè ritage de la Rè forme. Elle fut construite vers 1574 par une è quipe d’horlogers suisses. Hors d’usage depuis la Rè volution, Jean-Baptiste Schwilguè l’anima d’une vie nouvelle en 1842. Objet de curiosité et de fascination pour les enfants, elle attire surtout par le jeu de ses automates, qui, tous les jours, à midi trente, s’è branlent au grand complet. A cet instant, on peut voir les apoÌ‚tres dè filer devant le Christ. Leur passage est ponctuè par les battements d’ailes et le chant d’un grand coq. Plus bas, ce sont les quatre â‚ges de la vie, qui, personnifiè s par un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard, passent chaque quart d’heure devant la Mort.
(Photo : Philippe de Rexel)
LA PETITE FRANCE
Jadis quartier des tanneurs et des meuniers, la Petite France est le quartier le plus pittoresque du vieux Strasbourg avec ses ruelles è troites et ses maisons à colombages qui se reflètent dans les canaux. Elle doit son nom à la prè sence au XVIe siècle d’un hoÌ‚pital où l’on soignait les maladies vè nè riennes rapportè es par les mercenaires strasbourgeois des rois de France lors des guerres d’Italie, appelè de ce fait "zum Französel" ("la petite française") par les habitants.
La place Benjamin Zix constitue le cœur du quartier. La plupart des maisons datent des XVIe et XVIIe siècles et prè sentent gè nè ralement la mè‚me structure : au-dessus d’un rez-de-chaussè e maçonnè se dè veloppent en encorbellement deux è tages en pan de bois. Les grands toits pentus sont ouverts sur de vastes greniers où sè chaient autrefois les peaux. L’une des plus connues, la "Maison des Tanneurs", fut è rigè e en 1572.
(Photo : Philippe de Rexel)
LES PONTS COUVERTS & LE BARRAGE VAUBAN
A l’extrè mitè du quartier de la Petite France se trouvent les Ponts Couverts. Ils ont gardè leur nom malgrè la disparition de leur toiture au XVIIIe siècle. Ils sont dominè s par quatre tours du XIVe siècle, vestiges des anciens remparts, garants de l’indè pendance de la rè publique strasbourgeoise.
A quelques mètres des Ponts Couverts, le Barrage Vauban ou Grande Ecluse - puisqu’elle permettait d’inonder en cas de besoin tout le front sud de la ville - fut construit aux alentours de 1690 par Tarade d’après les plans de l’ingè nieur militaire Vauban. Au sommet du bâ‚timent a è tè amè nagè e une agrè able terrasse panoramique, d’où l’on embrasse d’un seul coup d’œil le tracè de la ville et celui de ses canaux.
(Photo : Philippe de Rexel)
LE PARC DE L’ORANGERIE
L’amè nagement du parc en jardin classique à la française dè bute vers 1740 et se poursuit jusqu’en 1817, avec le tracè gè omè trique d’allè es plantè es. Un pavillon dè diè à l’impè ratrice Josè phine est construit en 1806 pour abriter la collection d’orangers que l’Etat vient d’offrir à la Ville. De 1832 à 1848, le tracè des allè es est intè grè à un parc à l’anglaise, lequel è volue encore avec l’exposition industrielle et artisanale de 1895, qui donne lieu à des amè nagements spectaculaires. On remonte pièce par pièce une maison à pans de bois, bâ‚tie à Molsheim en 1607 pour abriter un dè bit de vin ; il deviendra bien plus tard le "Buerehiesel" (restaurant gastronomique). De mè‚me, le petit zoo restera sur place.
Mè‚me si la magnifique collection d’orangers qui a donnè son nom au parc a malheureusement disparu dans l’incendie en 1968 du Pavillon Josè phine (reconstruit depuis à l’identique), les Strasbourgeois apprè cient le charme de l’endroit et la cohabitation parfaite entre classicisme et romantisme, entre nature familière et exotisme plus lointain. C’est le plus grand parc de Strasbourg (26 ha) et le parc d’agrè ment par excellence ; il a è tè classè Monument historique en 1989.
(Photo : Yves Noto-Campanella)
LE PALAIS ROHAN
Ce palais situé place du Château, à côté de la cathédrale, abrite pas moins de trois musées. Attention : il est fermé le mardi !
Installè dans les sous-sols du Palais Rohan, le Musè e Archè ologique est l’un des plus importants de France par l’ampleur de ses collections. Il permet de dè couvrir plusieurs millè naires de l’histoire de l’Alsace, de 600 000 avant J.C. à 800 après J.C..
Au rez-de-chaussè e, le Musè e des Arts dè coratifs est l’ancienne rè sidence des princes-è vè‚ques è levè e de 1732 à 1742. Il comprend deux sections : les somptueux appartements des cardinaux et un panorama des arts dè coratifs strasbourgeois de la pè riode s’è tendant de 1681 au milieu du XIXe siècle.
Situè au premier è tage du Palais Rohan, le Musè e des Beaux-Arts prè sente une très belle collection de peinture italienne, française, espagnole, flamande et hollandaise, allant du XIVe siècle jusqu’en 1870. Y sont exposées des oeuvres de Giotto, Botticelli, Raphaël, Vè ronèse, Rubens, Watteau, Goya, Delacroix, Courbet...
(Photo : Philippe de Rexel)
MAISONS RENAISSANCE & HÔTELS PARTICULIERS
La fin du Moyen Age et surtout le XVIe siècle furent une pè riode d’intense effervescence intellectuelle. Strasbourg devint l’un des grands foyers de l’Humanisme et de la Rè forme, dont les idè es furent largement diffusè es grâ‚ce à l’invention de l’imprimerie conçue par Gutenberg lors de son sè jour strasbourgeois. De belles maisons Renaissance subsistent : l’ancienne Grande Boucherie, l’HoÌ‚tel de la Chambre de Commerce, la Maison Kammerzell, l’Hostellerie du Corbeau, de mè‚me que l’ensemble du quartier des tanneurs et meuniers dè nommè Petite France, aux toits pentus et aux greniers è chancrè s.
Partout furent construits de beaux hoÌ‚tels particuliers dans le style parisien. Beaucoup d’entre eux sont situè s dans le quartier de la place Broglie et de la rue BruÌ‚lè e : HoÌ‚tel Klinglin (actuel HoÌ‚tel du Prè fet), de Hanau-Lichtenberg (HoÌ‚tel de Ville), HoÌ‚tel des Deux-Ponts (actuel HoÌ‚tel du Gouverneur Militaire), HoÌ‚tel du Grand Doyennè (actuel Archevè‚chè )...
(Photo : Philippe de Rexel)
SAINT-THOMAS
Construite de 1196 au XIVe siècle, cette église vouè e au culte protestant est un très bel exemple de l’architecture gothique alsacienne et constitue un vè ritable musè e de la sculpture funè raire baroque française avec le mausolè e du marè chal Maurice de Saxe rè alisè sur ordre de Louis XV par Jean-Baptiste Pigalle de 1756 à 1777. Albert Schweitzer avait pris l’initiative d’y organiser des concerts commè moratifs de la mort de Jean-Sè bastien Bach. Cette tradition se perpè tue encore aujourd’hui.
Et d’autres édifices religieux médiévaux qui valent le détour : St-Etienne, dont le chœur et le transept remontent à la construction du XIIe siècle ; St-Thomas, la plus vaste après la cathè drale, è glise-halle protestante construite du XIIe au XIVe siècle et dont le chœur est occupè par le tombeau du Marè chal de Saxe sculptè par Pigalle ; St-Pierre-le-Vieux, è glise à la fois catholique et protestante (XIIe au XVe siècle) ; St-Pierre-le-Jeune (XIIe au XIVe siècle), avec son beau cloiÌ‚tre ; St.-Nicolas reconstruite au XIVe siècle...
(Photo : Philippe de Rexel)
LE MARCHÉ DE NOËL DE STRASBOURG
A Strasbourg, le Marchè de Noël est l’une des manifestations phares de l’annè e. Il fè‚te en 2018 sa... 450ème è dition ! Pas de doute, il est le plus ancien de France et l’un des plus anciens d’Europe. C’est en effet en 1570, sous l’influence du protestantisme strasbourgeois que le "Christkindelsmâˆrik" (le marchè de l’Enfant-Jè sus) remplace celui de la Saint-Nicolas.
L’ambiance qui règne à Strasbourg est alors unique. C’est surtout en fin d’après-midi, lorsque la nuit tombe, que la magie s’installe, comme si la ville compensait l’absence de chaleur et de lumière par une nouvelle ardeur : les façades se parent de leurs plus beaux atours, les vitrines scintillent, les odeurs d’è pices et de cannelle è voquent des souvenirs d’enfance, les chants de Noël rè sonnent du fond des è glises.
(Photo : Christophe Hamm)
– Visiter Strasbourg en bateau : Tous les jours de l’année, des visites commentées sont organisées sur l’Ill. Départ à l’embarcadère du Palais Rohan pour un trajet de 1h10. La visite est proposée dans de nombreuses langues (français, allemand, anglais, italien, espagnol, russe, japonais, nè erlandais, chinois, corè en...). Accessible aux personnes à mobilitè rè duite sur demande prè alable. Commentaire è crit mis à disposition des sourds et malentendants.
Tarif : 13 € - Tarif rè duit : 7,50 € (enfants 4-12 ans). Renseignements : info@batorama.fr / 03 88 84 13 13